La ligne qui passe par Saint-Jean-le-Thomas relie Sourdeval à Granville en passant par Avranches.
En 2008 une randonnée de Saint Jean le Thomas à Saint Pair a été organisée dans la joie et la bonne humeur pour fêter le centenaire du "Petit Train"
En 2008 une randonnée de Saint Jean le Thomas à Saint Pair a été organisée dans la joie et la bonne humeur pour fêter le centenaire du "Petit Train"
En 1913, la gare de Saint-Jean-le-Thomas a été confiée à Madame Legoubey en qualité de surveillante de gare. Ce n’est pas son mari (pourtant souvent reproduit sur les cartes postales), mais bien son épouse qui était embauchée pour garder ce qui était considéré comme une grande gare. Après la fermeture de la gare de Saint-Jean en 1935, Madame Legoubey exerce son métier comme surveillante de la gare routière de la Satos (Société Auxiliaire des Transports Automobiles de l’Ouest et du Sud), établie près du jardin Bergevin, démolie au plus grand regret des habitants.
La petite fille de Madame Legoubey se souvient des vacances dans la gare et des marches vers le lavoir du Val, tout proche.
Des saint-jeannais se rappellent de voyages dans un cadre champêtre dont les randonneurs ou simples promeneurs du dimanche apprécient encore le charme. D’autres évoquent les prunes lilleverts, pommes ou autres fruits et légumes transportés sur la ligne.
D’autres se souviennent des côtes que le train avait bien de la peine à franchir ou bien de la lenteur du tortillard qui permettait aux hommes de descendre pour faire leurs besoins puis cueillir des jonquilles à offrir à leur épouse et remonter sans se presser dans le convoi.
Dans les pentes comme celle de la vallée des peintres, les voyageurs étaient conviés à descendre pour soulager la locomotive et à pousser l’ensemble vers les hauteurs. Les familiers des caprices du ParisGranville actuel préfèreront sourire de la lenteur, des retards ou des pannes du tortillard, évoqués dans le livret édité.