1 - De "Saint Jean du bout de la mer" à "Saint Jean le Thomas"
Au début du XII ème siècle, le village s'appelait « Saint Jean du bout de la mer ».
Peu après 1121, son seigneur Thomas de Saint Jean devenu pieu suite à ses démêlés avec les moines du Mont Saint Michel, était renommé dans les alentours.
« On prit l'habitude de désigner le village par le nom de son bienfaiteur » (Albert Percepied), soit "Saint Jean le Thomas" (Saint Jean celui de Thomas).
Peu après 1121, son seigneur Thomas de Saint Jean devenu pieu suite à ses démêlés avec les moines du Mont Saint Michel, était renommé dans les alentours.
« On prit l'habitude de désigner le village par le nom de son bienfaiteur » (Albert Percepied), soit "Saint Jean le Thomas" (Saint Jean celui de Thomas).
2 - La mer gèle à Saint Jean
En ce matin du 18 janvier 2017, une habitante de Saint Jean qui promenait sa chienne sur la plage vers Dragey, découvre la mer gelée !
Pourtant, Saint Jean est un peu à l'écart de la vague de froid intense qui s'abat sur l'Europe, en cette mi-janvier.
Après vérification, il s'avère que ce n'est pas la mer qui gèle mais l'eau douce des marais qui s'infiltre sous les dunes et se déverse sur la plage.
Pour en savoir plus sur les mouvements des eaux entre le marais et la plage
Pourtant, Saint Jean est un peu à l'écart de la vague de froid intense qui s'abat sur l'Europe, en cette mi-janvier.
Après vérification, il s'avère que ce n'est pas la mer qui gèle mais l'eau douce des marais qui s'infiltre sous les dunes et se déverse sur la plage.
Pour en savoir plus sur les mouvements des eaux entre le marais et la plage
3 - Deux maillots jaunes à Saint Jean
Le 2 juillet 2016, lors du passage du Tour de France, deux maillots jaunes étaient présents à Saint Jean, l'un dans le peloton Christopher Froome, vainqueur en 2015, l'autre dans le public Georges Groussard qui a porté ce maillot pendant 10 jours en 1964.
4 - Une traversée de la Baie en Ford T
Le 25 août 1924, Madame Clouet, qui possédait une maison boulevard Stanislas à Saint Jean accomplit une traversée de la Baie relatée par la presse internationale.
Accompagnée de son mari Armand, d'un mécanicien et d'un guide, elle franchit brillamment les grèves, la Sée et la Sélune entre Genêts et le Mont Saint Michel en 15 min à l'aller et 12 min50 au retour, au volant d'une Ford T.
Une traversée pittoresque ? Non, une opération commerciale, Armand Clouet garagiste à Villedieu avait convié photographes et journalistes, mais ce fut surtout un exploit.
Accompagnée de son mari Armand, d'un mécanicien et d'un guide, elle franchit brillamment les grèves, la Sée et la Sélune entre Genêts et le Mont Saint Michel en 15 min à l'aller et 12 min50 au retour, au volant d'une Ford T.
Une traversée pittoresque ? Non, une opération commerciale, Armand Clouet garagiste à Villedieu avait convié photographes et journalistes, mais ce fut surtout un exploit.
5 - Séjours présidentiels
Plusieurs présidents ont en leur temps séjourné à Saint Jean.
En 1944, après la percée d' Avranches, Dwight D. Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe et futur président des Etats Unis a installé son QG à Jullouville. Il logeait à la « villa Montgomery » .
En 1953, le conseil municipal lui a accordé le titre de citoyen d'honneur de Saint Jean le Thomas.
En 1924, Raymond Poincaré qui avait été président de la république française de 1913 à 1920, rend visite à son ami M Malloué, adjoint au maire.
A la suite de sa venue, une place de la commune est baptisée « Place Président Poincaré » .
En 1892, Félix Faure, futur président, est reçu par M Thiel au château « Les Hauts ».
A notre connaissance, la commune n'a pas honoré cet homme d'état qui aura été plus célèbre par sa mort que par sa vie.
Source : Albert Percepied, Saint Jean le Thomas
En 1944, après la percée d' Avranches, Dwight D. Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe et futur président des Etats Unis a installé son QG à Jullouville. Il logeait à la « villa Montgomery » .
En 1953, le conseil municipal lui a accordé le titre de citoyen d'honneur de Saint Jean le Thomas.
En 1924, Raymond Poincaré qui avait été président de la république française de 1913 à 1920, rend visite à son ami M Malloué, adjoint au maire.
A la suite de sa venue, une place de la commune est baptisée « Place Président Poincaré » .
En 1892, Félix Faure, futur président, est reçu par M Thiel au château « Les Hauts ».
A notre connaissance, la commune n'a pas honoré cet homme d'état qui aura été plus célèbre par sa mort que par sa vie.
Source : Albert Percepied, Saint Jean le Thomas
6 - Villa Elisabeth, villa Françoise...
Quelques villas de Saint Jean ont pour noms...des prénoms.
Ce sont des maisons construites par Charles Kula (1857 - 1949) entrepreneur à Paris, mécène de Saint Jean.
« A chaque naissance d'un petit enfant, il construisait une villa à laquelle il donnait le nom du nouveau né. C'est ainsi qu'il fit construire la villa Françoise, la villa Elisabeth, la villa Marie Thérèse, la villa Denise et la villa Colette. Jusqu'à ce que dépassé par les événements, il fasse bâtir Les cadettes ».
Marcelle Schimpf, Saint Jean le Thomas, "Une si jolie petite commune".
Ce sont des maisons construites par Charles Kula (1857 - 1949) entrepreneur à Paris, mécène de Saint Jean.
« A chaque naissance d'un petit enfant, il construisait une villa à laquelle il donnait le nom du nouveau né. C'est ainsi qu'il fit construire la villa Françoise, la villa Elisabeth, la villa Marie Thérèse, la villa Denise et la villa Colette. Jusqu'à ce que dépassé par les événements, il fasse bâtir Les cadettes ».
Marcelle Schimpf, Saint Jean le Thomas, "Une si jolie petite commune".
7 - La pêche aux coques en 2 CV
Cette pêche artisanale s'est pratiquée à une époque dans la Baie.
Voici comment elle est relatée par des élèves de l'école de Genêts dans "La Bibliothèque de Travail n°144 du 5 juin 1977":
"Comme la mer se retire assez loin, il faut quelquefois marcher sur une longue distance, 4-5 kilomètres avant d'arriver sur les lieux de pêche.
Pour gagner du temps et si les rivières ne sont pas trop profondes, on utilise de vieilles 2CV, ce qui permet aussi de ramener des charges plus lourdes.
De temps en temps, une voiture s'enlise et on est obligé de l'abandonner quand la mer monte. A la marée suivante, on la récupère, quelque fois assez loin de l'endroit où on l'avait laissée.
Naturellement l'eau de mer n'est pas très recommandée pour la mécanique !"
Voici comment elle est relatée par des élèves de l'école de Genêts dans "La Bibliothèque de Travail n°144 du 5 juin 1977":
"Comme la mer se retire assez loin, il faut quelquefois marcher sur une longue distance, 4-5 kilomètres avant d'arriver sur les lieux de pêche.
Pour gagner du temps et si les rivières ne sont pas trop profondes, on utilise de vieilles 2CV, ce qui permet aussi de ramener des charges plus lourdes.
De temps en temps, une voiture s'enlise et on est obligé de l'abandonner quand la mer monte. A la marée suivante, on la récupère, quelque fois assez loin de l'endroit où on l'avait laissée.
Naturellement l'eau de mer n'est pas très recommandée pour la mécanique !"
8 - Un fuyard trahi par sa bague
Jules de Polignac, chef du gouvernement de Charles X était l'un des signataires des ordonnances du 25 juillet 1830.
Suite à la révolution « des Trois Glorieuses » qu'elles ont provoquées, il doit fuir vers l'Angleterre.
La route de l'exil le conduit dans la Manche, à Ducey, à Ronthon puis à Saint Jean le Thomas chez la baronne de la Martinière, avec le projet d'embarquer à Granville pour Jersey.
Il refuse tout d'abord de monter à bord d'un bateau chargé de moutons, incommodé par l'odeur.
Contraint de passer la nuit sur place, on le reconnaît malgré son déguisement : « revêtu d'une blouse, il avait commis l'imprudence de garder une bague à son doigt ».
Dénoncé puis arrêté le 16 août, il est conduit à Paris où il est condamné à la prison à perpétuité.
Il sera gracié en 1836.
Source : Hippolyte SAUVAGE, « Le Prince Jules de Polignac, ministre déchu du roi Charles X à Saint-Symphorien, août 1830 », in La Revue du Mortanais, 25 janvier 1914.
Suite à la révolution « des Trois Glorieuses » qu'elles ont provoquées, il doit fuir vers l'Angleterre.
La route de l'exil le conduit dans la Manche, à Ducey, à Ronthon puis à Saint Jean le Thomas chez la baronne de la Martinière, avec le projet d'embarquer à Granville pour Jersey.
Il refuse tout d'abord de monter à bord d'un bateau chargé de moutons, incommodé par l'odeur.
Contraint de passer la nuit sur place, on le reconnaît malgré son déguisement : « revêtu d'une blouse, il avait commis l'imprudence de garder une bague à son doigt ».
Dénoncé puis arrêté le 16 août, il est conduit à Paris où il est condamné à la prison à perpétuité.
Il sera gracié en 1836.
Source : Hippolyte SAUVAGE, « Le Prince Jules de Polignac, ministre déchu du roi Charles X à Saint-Symphorien, août 1830 », in La Revue du Mortanais, 25 janvier 1914.
Comment participer pour enrichir cette suite d'anecdotes ?
Vous connaissez une anecdote personnelle, inédite ou insolite sur St Jean, vous pouvez nous la faire parvenir, en joignant une photo, si possible.
Nous recherchons surtout des anecdotes récentes.
Contact : Rédaction du site web
Mairie de Saint Jean le Thomas.
mail : redaction@saintjeanlethomas.com
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Mairie de Saint Jean le Thomas.
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